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NEF BAROQUE NOTRE-DAME D’ESPÉRANCE

Une nef pour une chapelle

Une nef pour une chapelle

La statue de Notre-Dame d'Espérance est une madone médiévale très vénérée par les aixois. Lors de la peste de 1649, les consuls de la ville avaient remis les clés d'Aix à ses pieds afin d'implorer sa protection. Dès lors, les chanoines de la cathédrale cherchèrent à lui donner un cadre digne d'elle. 

En 1694, la chapelle des Martin de Puyloubier, chapelle axiale du transept nord, est démolie pour laisser place à la nouvelle chapelle Notre-Dame d'Espérance (1). Afin de créer une perspective avec cette chapelle, on démolit les murs séparant trois chapelles latérales gothiques (1695-1697), pour ne former qu'un seul volume.​

Pour compléter cet ensemble, trois chapelles latérales sont construites entre 1702 et 1705.

Chapelle Notre-Dame d'Espérance (1)

La chapelle Notre-Dame d'Espérance fait suite à une chapelle gothique, celle du chancelier Jean Martin, seigneur de Puyloubier, qui l'avait fait construire entre 1451 et 1457 pour abriter la sépulture de sa famille. 

Démolie en 1694, elle est remplacée par la chapelle baroque que nous connaissons. Elle forme une rotonde sous laquelle les architectes Laurent et Jean Vallon placèrent la statue vénérée des aixois. 

Les niches sont ornées de statues, sculptées par Charles Debordes, Claude Routier et Jean-Baptiste Rambot. Les originaux, déposés dans la chapelle des Saints-Côme-et-Damien, sont remplacés in situ par des effigies de plâtre.

Chapelle ND d'Espérance
Arc triomphal d'entrée

Arc triomphal d'entrée

Cet arc est composé de deux parties: la partie basse a été réalisé par les frères Vallon; tandis que la partie haute par Jean Fossé.

Bas-relief de l'Assomption

Bas-relief de l'Assomption

Cette scène en stuc a été sculptée par l'aixois Jean Fossé en 1697.

Chapelle Notre-Dame d'Espérance

Chapelle Notre-Dame d'Espérance

Statue de Notre-Dame d'Espérance

Statue de Notre-Dame d'Espérance

Statue médiévale en pierre polychrome.

La nef baroque

Cette nef a été réalisée en même temps que la chapelle Notre-Dame d'Espérance, et regroupe quatre volumes gothiques: 

  • Le transept nord (2),

  • la chapelle d'Armand de Narcès (3), construite en 1348, qui comprenait la sépulture de cet archevêque,

  • la chapelle d'Olivier de Pennart (4), construite en 1467 pour abriter également la sépulture de cet archevêque (aujourd'hui visible dans la chapelle Saint-Lazare),

  • la chapelle Sainte-Catherine, décrite dans la page de la nef gothique.

Cette nouvelle perspective est aménagée entre 1695 et 1697 par les frères Vallon, qui ont créé une série d'arcs monumentaux avec pilastres, entablements, frontons, pots à feu; dont le décor suit progresivement les trois ordres architecturaux antiques (dorique, ionique et corinthien). 

Dans cette nef, le décor baroque contraste avec celui, gothique, qui est visible lorsqu'on lève les yeux. 

Chapelles latérales
La perspective de la nef

La perspective de la nef

On y voit la succession des arcs vers la chapelle Notre-Dame d'Espérance.

Arc triomphal de la chapelle

Arc triomphal de la chapelle

Cet arc a été créé en perspective de la nef baroque.

Statue de l'enfant Jésus

Statue de l'enfant Jésus

Cette statue en cire du XVII° siècle est la représentation fidèle d'une vision qu'eut l'aixoise Jeanne Perraud au couvent des Augustins déchaux

Chapelles latérales

Entre 1702 et 1705, l'ensemble baroque de la nef Notre-Dame d'Espérance est complété par l’adjonction, au nord, de trois chapelles latérales: 

  • la chapelle Saint-Maximin (5), construite en 1702,

  • la chapelle Saint-Joseph (6), construite en 1702 également,

  • la chapelle Saint-Lazare (7), construite en 1705. Cette chapelle accueille le tombeau d'Olivier de Pennart, et le fameux retable du Buisson Ardent.

Nef baroque
Chapelle Saint-Maximin

Chapelle Saint-Maximin

Chapelle Saint-Lazare

Chapelle Saint-Lazare

Depuis la nef romane

Chapelle Saint-Lazare

Chapelle Saint-Lazare

Avec le triptyque du Buisson Ardent fermé.

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