NEF GOTHIQUE SAINTE-MARIE
L'ancienne cathédrale Sainte-Marie du siège
La nef gothique témoigne de la duplicité de la cathédrale. Cette nef, romane à l'origine, avait été construite au début du XII° siècle pour accueillir un concile provincial en 1112.
Après le chantier du choeur et des transepts (1285-1336), cette nef sera progressivement couverte par une voûte gothique, afin de former un seul ensemble architectural. Ces travaux s'achevèrent en 1472.
Les murs sur lesquels les voûtes s'appuient sont de la cathédrale romane, parfois renforcés par endroits.
Ses murs, nus, sont agrémentés de tableaux de diverses facture et qualité.
Sur le mur du fond, au-dessus de la porte, l'atelier Didron réalisa en 1858 une grande verrière sur le thème du triomphe de la foi (1).
Les chapelles latérales
Du fait de la présence de la nef romane, peu de chapelles latérales ont été percées au sud de cette nef. Au nord, trois des chapelles ont été réunies pour former la nef Notre-Dame d'Espérance à l'époque baroque.
Il y a trois chapelles restantes dans cet ensemble:
-
La chapelle Saint-Roch (2) est la seule présente au sud. Elle est consacrée au saint patron des pèlerins, invoqué également en période de peste. Elle a été aménagée dans l'épaisseur du mur en 1722. Au-dessus de cette chapelle, les loges étaient faites pour que les pestiférés puissent suivre la messe.
-
La chapelle Saint-Thomas (3) renferme deux œuvres: l'autel du peuple, sur lequel était célébrée la messe quotidienne (le maître autel ne servant que pour les grandes cérémonies) et un tableau de Finson (1613) représentant l'incrédulité de saint Thomas, épisode rapporté dans l'évangile selon saint Jean.
-
La chapelle Sainte-Catherine (4), ouverte sur la nef Notre-Dame d'Espérance, renferme deux retables. Le premier, peint, est actuellement en restauration. Le second, en pierre, a été sculpté pour la famille Aygosi en 1470.